Matchs 9 à 12 de la 15e saison Par Roquette Corriveau Comme une heure du lunch sans surveillante du midi, les quatre parties du CDH de cette semaine se sont déroulées sans aucun respect pour les règles draconiennes et arbitraires de Éthier (alias Hiroshemale), trop occupé à rager contre la compagnie d'olives gourmets Ils en fourrent des bonnes© pour daigner se présenter. Temps calculé «en continu»© en regardant l'horloge, tir de pinne plus ou moins nécessaire, il régnait dans le gymnase une sympathique anarchie, concordant parfaitement avec le mois du socialisme. «On est au cégep du Vieux après tout!», s'est peut-être dit quelqu'un dans sa tête. Mais n'allez pas penser que les joueurs étaient «sur la poff» pour autant, car ça jouait en titi, surtout avec la présence du ténébreux Magigant et sa fougue puisée à même nos deux langues officielles. Duels de gardiens enlevants, jeux offensifs et défensifs relevés, ainsi que performances ordinaires (Krief dans les buts) ont convaincu l'assistance que la présence des autres joueurs fondateurs n'était plus requise (ni même désirable?) au CDH. Et aussi un moment donné Hubert a sauté par-dessus Étienne et c'était comique. Étoile du jour: Corriveau. Contre toute attente et oubliant sa légendaire humilité, Roquette se décerne à lui-même l'étoile du jour. Fier d'un match de 5 buts 1 passe et ayant offert une performance constante à l'attaque et à la défense, cette nouvelle confiance chez Roquette rendra sans nul doute ses échecs futurs encore plus accablants. Mention honorable aussi au blanchissage de St-Laurent, le «Gandalf des buts». Déception du jour: Soly. Ne voulant pas fesser sur un gars déjà à terre (Krief), la déception du jour atterrit sur Soly-Letarte, qui en plus d'avoir un nom de famille ridicule, n'a offert à ses coéquipiers que deux maigres passes en quatre matchs. Mais sa suggestion de terrasse pour déjeuner rachète tout. Matchs 5 à 8 de la 15e saison Par Pic-Nic Krief On n’y croyait plus. Le Club de hockey, ce triste OBNL en perte de vitesse, a finalement retrouvé des membres pour le faire exister. Comme l’a souvent dit le célèbre philosophe Julien Corriveau, le CDH est un masque, un symbole qui se doit de survivre à son créateur, qui prendra un jour sa retraite en Italie avec la femme chat (idéalement Halle Berry, mais dans le suit de Michelle Pfeiffer). En effet, à l’aube du déclin, le joueur Riverdance Éthier doit redoubler d’ardeur sur la glace comme dans la vie. Ses feintes légendaires s’essoufflent tranquillement, sa mémoire commence à lui jouer des tours (il oublie d’amener des bas pour jouer au hockey), et il est persuadé que ses amis sont en train de le remplacer par une compagnie de fourrage d’olives. Décidément, l’ombre de la folie plane sur ce brave démiurge de 46 ans. Une chance que son nouveau BBQ est simple d’utilisation. Concernant Broadway Martin, les valeureux joueurs de cosom vivaient dans la tourmente jusqu’à la dernière minute, alors qu’il les faisait douter de sa présence. Le mystère plane autour de cet être mi-homme mi-cocktail, dont les frasques ne sont pas sans rappeler la naissance des plus grands vilains de la culture populaire, comme Two-Face, le Joker ou Méo dans Les boys. Après avoir raté les joutes de la semaine précédente pour regarder Mr. Robot, Broadway se devait de venir redorer son blason. La fête de Michel Cordey lui ayant causé quelques maux de dos (il devait se pencher souvent pour discuter des belles années de l’Inis), Broadway s’est tout de même présenté sur la glace et a offert à ses coéquipiers une performance convenable, compte tenu du taux d’alcool élevé dans son sang. Ce résumé serait incomplet sans un hommage bien senti à la joueuse Mercier-Boucher, qui a porté l’armure de goaler avec fierté. Les joueuses Leclair et Dagenais auraient-elles de la compétition? Bien qu’elle soit désoeuvrée devant tant de nouveaux visages venus repeupler cette institution des temps anciens, Mercier-Boucher a offert une très honorable performance devant les buts. Plus Hulk que Wonder Woman, elle doit son surpassement à une rage profondément enfouie plutôt qu’à un réel désir de justice. Tel le phénix, le CDH renait de ses cendres. Que ça plaise à Morel (prix du joueur qui lance bien trop souvent son bâton pour rien en espérant que ça fasse rire quelqu’un), ou non. Étoile du jour: Pour une deuxième semaine de suite, Lachapelle se sauve avec les honneurs. Bien qu’il ne soit pas aussi rapide que le jouer Caron-Guay (prix du joueur le plus modifié génétiquement), c’est à la légèreté de son poignet qu’il doit ses incroyables performances. Aurait-on affaire à un nouveau Cordeau? Seul le temps nous le dira. Déception du jour: Les olives. Compte-rendu de la 14e saison et des matchs 1 à 4 de la 15e saison Par Riverdance Éthier C'est la renaissance du CDH. Après une moitié d'année 2017 plus tumultueuse que le climax de Twister, où un accident malheureux a conduit le légendaire Montplaisir à la semi-retraite, où une décision sortie de nulle part a poussé Provençal à abandonner la ligue au profil du aki, où les joueurs ont misérablement échoué à maintenir un CDH estival qui avait un minimum d'allure, c'est le temps de recommencer à zéro. Le site a été modifié. Les statistiques de la saison en cours apparaissent désormais sur leur propre page. Les pages des joueurs, des saisons passées, des records et des autres cossins sont en cours de mise à jour totale. Tout ça pour accompagner le début de la 15e saison, qui a débuté le samedi 9 septembre. Mais avant, un mot sur la 14e saison. Quelle histoire. Le CDH estival ultra compliqué à organiser, l'absence de compte-rendus pendant des semaines, l'espoir puis le désespoir liés au retour tant espéré de Montplaisir, les débuts de carrière de recrues autant excellentes (Caron-Guay, St-Laurent, Bonneau) que comiques (Pineault, Pepper) que mignonnes (Lessard), la désertion de Krief pour les contrées sauvages, la deuxième saison de 50 buts consécutive de Martin, l'absence de Morel pour cause de blonde en tournage, le cash de Soly garroché par les fenêtres, la transformation de Mercier-Boucher en scoreuse de 40 buts, les deux présences de suite de Thunder-Snap Desautels, les absences de dernière minute de Corriveau frère, etc. Une saison parfois agréable, parfois pénible, des fois un succès, des fois un fiasco. Bref, une saison mémorable. La 15e saison a débuté en grand ce samedi avec quatre matchs serrés, ponctués de buts spectaculaires et d'arrêts in extremis. Mais c'est surtout l'absence de Martin qui a marqué les esprits, lui qui était semble-t-il trop pris dans la série Mr Robot pour venir jouer au hockey un samedi matin à 10h. Parmi toutes les excuses bidon données par les joueurs du CDH pour justifier leur absence (dont plusieurs ont justement été inventées par Broadway), celle-là est de loin la «meilleure». Ça ne serait d'ailleurs pas étonnant que des chandelles aient été impliquées d'une quelconque façon. Et qui sait, peut-être apprendrons-nous la vérité un jour, dans un moment inattendu à côté d'un BBQ, lorsque Broadway se sera débouché une Coors Banquet de trop. Étoile du jour: Lachapelle. Le «jeune» joueur a commencé sa première saison complète en force avec 8 buts et 3 passes, assez pour prendre la place habituelle d'Éthier au sommet de la colonne des scoreurs. Déception du jour: Martin. Broadway sait sans doute maintenant que Mr Robot, aka Christian Slater, est le père du protagoniste, mais il montre surtout une fiche de 0 but, 0 passe et 0 point au CDH. Matchs 16-17-18-19-20-21-22-23 de la 14e saison (3 et 10 juin). Mini compte-rendu de Riverdance Éthier. Les matchs du début juin ont été marqués par une seule et unique chose: la présence de Mignon Lessard, le plus adorable joueur de l'histoire du CDH, doux et coquet tel une poupée bout d'choux mais parfaitement capable de nous torcher comme un joueur de la LNH contre une gang de pee-wees. Broadway Martin le trouvait à crrrroquer. // Matchs 24-25-26-27 de la 14e saison (1er juillet). Compte-rendu de John LeClair. C’est dans les deux langues officielles que s’est joué le plus beau sport canadien, faisant s’affronter les Red Coats contre les Patriotes. Comme le démontrait un sondage pan-canadien en début de semaine dernière, la majorité des habitants considèrent le CDH comme leur patrie, alors qu’un maigre pourcentage a fait de mauvais choix de vie. C’était d’ailleurs le cas des joueurs Broadway, Prince et Rigoaleur. Je leur dirais tout simplement, la prochaine fois, be there or be square, sois là ou sois carré, eh! La première partie a commencé, à notre plus grand étonnement, sans même avoir entendu l’hymne national interprété par Shania Twain. C’est plutôt le comico-joueur Séraphin, un homme et son hockey, qui a chanté du Nickleback en réponse à Pugnace qui poussait la note avec son intégration des Cowboys Fringants. After the first period, après la première menstruation, les joueurs étaient déjà tous suants, faisant honneur à Mollets d’acier. Les recrues ont vite fait s’élever le niveau de jeu à pas pire grâce à leurs aptitudes de course au soccer, qui leur permettent de gérer la balle avec leurs membres inférieurs. Ils se sont chacun illustré avec un but en tir de barrage, alors que la fusillade s’éternisait. It was about time! C’était à propos le temps! D’ailleurs, un but magnifique a été scoré par le joueur sans nom. Je propose qu’on l’appelle Messi, eh! Mais peut-être que Caron Guay ne sera pas d’accord. It’s up to you, c’est en haut à toi. L’air de dire "Just watch me", comme l’a un jour dit le père du roi des selfies, Roquette a défendu le but, d’un poteau à l’autre, de manière brillante pour les deux premiers matchs. Avec une constance digne d’un Tim Hortons (la chaîne de cafés, pas le joueur), The Butcher a enchaîné les cris, Riverdance, les feintes et Pugnace les slides sur les pads. Comme j’aime beaucoup la tradition des résumés et que Riverdance est tanné de les écrire, an idea crossed my mind, une idée a crossé mon esprit. J’ai décidé d’essayer d’en faire un, mais je ne me rappelle plus de la plupart des choses qui se sont passées, en partie parce que j’étais concentrée à ne pas vomir dans mon masque parce qu’il faisait ben trop chaud. Je comptais sur les stats pour me rafraîchir la mémoire, mais je comprends rien au tableau Excel. Ajoutez-moi à la liste des déceptions de 2017. Étoile du jour: La nation. Déception du jour: Le taux d’humidité qui a fait s’écouler l’équivalent en sueur de la rivière Mackenzie, entre les seins des joueuses et les man boobs de Krief. Matchs 12-13-14-15 de la 14e saison.
Compte-rendu de Pic-Nic Krief. Il y a des moments qu’on n’oublie jamais. Des journées qui marquent l’existence. Un parfait mélange de planification et de hasard, de joie et d’amertume, qui s’unissent, le temps de quelques heures, pour former un parfait amalgame d’émotions. Le 27 mai dernier, c’était jour de fête. Les membres du CDH étaient tous fébriles car le BBQ du Prince Morel arrivait à grands pas. De Rocket Corriveau à The Butcher Mercier-Boucher, en passant par John LeClair, tous ces joyeux camarades avaient le cœur à la fête, et leur jeu transpirait l’allégresse. Tous? Non. Un joueur, et pas n’importe lequel, avait l’âme en peine. Riverdance Éthier s’était levé du mauvais pied ce matin-là. L’auteur de ces lignes l’a bien senti, dès son entrée dans le carrosse royal qu’on appelle la Marcmobile. Pic-Nic Krief, que certains surnomment « la boule de larmes », a su rapidement que ce serait une journée très spéciale. Riverdance avait plus que les blues. C’est un mal inconnu, une douleur divine, qui s’est emparée de son corps. Ce corps, qu’on a souvent de qualifié de supérieur à la moyenne, avait cette fois les couleurs d’un fromage « marbré » (selon les mots de Pugnace Dupuis), et peinait à se tenir au-dessus du sol. Devant l’adversité, Riverdance peut normalement compter sur son allier, son compagnon de toujours : Broadway Martin. Or, il fut, lui aussi, testé par la vie, en cette journée qui devait être parfaite. Suite à une glorieuse soirée en compagnie du narrateur de cette histoire, Broadway s’est levé en retard. C’est alors qu’une immense culpabilité monta en lui, comme le sida dans les yeux d’un enfant africain, et lui fit connaître une bien triste performance sur la glace. Heureusement, un problème de tuyauterie l’empêcha de se rendre en région éloignée et lui permit de venir au BBQ princier, et ainsi exécuter des mouvements de danse digne des plus grands clubs d’Ibiza. Sans son fidèle partenaire, comment Riverdance allait-il combattre ce mal qui l’habitait? Un seul être lui est venu en aide. Cet être, plus grand que nature, a pu insuffler la flamme nécessaire à Riverdance qui, bien qu’il ait manqué un des quatre matchs, a tout de même livré la meilleure performance de la journée avec 12 points, tous plus douloureux les uns que les autres. Mais qui est-il? Est-ce Dieu? Est-ce l’inventeur de la Switch? Est-ce Pascal le boucher? Eh bien non. Cet être, c’est Riverdance lui-même. Autres faits saillants : Pic-Nic a fait un magnifique but. Mollets d’acier Dagenais a déménagé. Marineau n’a toujours pas de surnom. Étoile du jour: Riverdance Éthier, dont le courage exemplaire nous rappelle que devant l’adversité, on ne peut compter que sur soi-même. Déception du jour: Le pénis de Broadway. |