TROPHÉE DEAN-PORTMAN, remis au joueur le plus gentilhomme - HUBERT CARON-GUAY: La recrue à la voix suave a passé son temps à courir partout sans jamais se fatiguer, mais surtout sans sacrer, même quand il ratait un but ouvert parce qu’il allait trop vite pour la balle. - NICOLAS KRIEF: À l’image de son homophone Morel, Krief a enchaîné déconfiture après déconfiture; mais contrairement à l’autre frère Nico, il l’a fait sans se fâcher et garrocher son bâton «en joke». - RAPHAËL MARTIN: En devenant un marqueur de 50 buts, l’ex-habitué du Dean-Portman a retrouvé sa bonne humeur légendaire (et parfois éthylique), passant la saison à s’assurer qu’il n’avait pas blessé personne en tombant sur le cul. TROPHÉE LUIS-MENDOZA, remis au joueur le plus persévérant - JULIEN CORRIVEAU: Après sa médiocre 13e saison, Roquette aurait pu abdiquer et tirer enfin la plogue sur sa carrière de joueur de hockey, mais il est revenu en force pour prouver à son frère qu’il n’était pas un pied de céleri. - LAURENT CORRIVEAU: La 14e saison a été celle de la consécration pour Space Tiger/Top Cornet, qui a démontré à quel point il s’était amélioré niveau crosse depuis ses débuts lors de la 1ère saison, à l’âge de genre 16 ans. - ROXANE MERCIER-BOUCHER: Après quelques saisons en dents de scie, Mercier-Boucher a explosé en attaque pour devenir le·la premier·ère joueur·euse à scorer 40 buts après avoir accouché d’un gros jambon. TROPHÉE CONNIE-MOREAU, remis à la recrue par excellence - HUBERT CARON-GUAY (16-17-22-39): Trois mots pour résumer la saison recrue de Caron-Guay, mystérieux réalisateur de docus au calme olympien: cardio, soccer, Jonas. - HUGO LESSARD (12-29-15-44). Trois mots pour résumer la saison recrue de Lessard, coloc de Top Cornet assez jeune pour être le fils de Vif d’esprit Lebrun: visou, garnotte, mignon. - GUILLAUME PINEAULT (4-6-4-10): Trois mots pour résumer la saison recrue de Pineault, humoriste de la relève venu juste une fois au Gymnase-de-hockey: jokes, ostéo, casquette. TROPHÉE FULTON-REED, remis au meilleur défenseur - HUBERT CARON-GUAY: Attaquant dans l’âme, Caron-Guay a néanmoins bien fait en défense grâce à sa capacité à revenir infatigablement aider son goaleur alors que le reste de son équipe tente en vain de reprendre son souffle à l’autre bout du terrain. - PATRICK DUPUIS: Le Montplaisir 2.0 du CDH a continué d’assurer en défense, coupant moult passes en swinguant dangereusement son bâton par terre comme les nunchaku de Michelangelo. - ÉTIENNE ST-LAURENT: Rare défenseur à jouer comme un vrai défenseur, St-Laurent a bien souvent préféré garder sa place à la ligne bleue imaginaire de son équipe au lieu de se porter en attaque et rater une énième chance de marquer. TROPHÉE GREG-GOLDBERG, remis au meilleur goaleur - GABRIEL DAGENAIS (5-3, .848): Goaleur tellement poilu du chest qu’il n’a même pas besoin de plastron, Dagenais a continué d’exceller devant le filet tout en placotant non-stop même quand un adversaire se présentait en échappée contre lui. - PATRICK DUPUIS (5-1, .861): Occasionnellement surnommé la Demie-Pieuvre (dans ma tête en tout cas), Dupuis a fait aller ses quatre membres de tous bords tous côtés pour bloquer facilement la plupart des garnottes dirigées vers lui. - RAPHAËL MARTIN (4-3, .841): L’habituellement inconstant goaleur Martin a pour une fois été bon durant toute la saison, enchaînant les arrêts spectaculaires grâce à son style rappelant celui de Dominik Hasek quand il a bu un 40 onces de gin. TROPHÉE CHARLIE-CONWAY, remis au joueur le plus utile - HUBERT CARON-GUAY (10-6, 63%): Première recrue à être finaliste pour le trophée le plus prestigieux du CDH (avec Lessard), Caron-Guay a su faire sa marque dès qu’il a mis les pieds sur le terrain (avant de partir à courir comme un esti de malade). - PATRICK DUPUIS (19-11, 63%): Malgré une baisse de régime à l’attaque par rapport à la saison précédente, Pugnace a présenté une moyenne de victoires très respectable, contrairement à sa moyenne de succès sur Tinder. - HUGO LESSARD (8-4, 67%): Doté d’un talent rappelant le légendaire Vertefeuille (en plus petit et plus mignon), Lessard a subjugué les goaleurs et terminé 5e meilleur buteur de la ligue en aussi peu que 12 matchs beaucoup trop faciles pour lui. OK oui on est deux saisons en retard, mais bon il est jamais trop tard pour se rattraper. VOTEZ! TROPHÉE DEAN-PORTMAN, remis au joueur le plus gentilhomme - ÈVE LECLAIR: Fidèle à son habitude, John n’a pas chiâlé une seule fois de toute la saison, sauf la fois où Éthier a scoré facilement 6 buts contre elle dans la même game. - NICOLA MOREL: Véritable prince charmant en collants, Morel a conservé sa bonne humeur malgré ses échecs répétés dans l’enclave, en échappée et en général. - ARNAUD SOLY: Grâce à ses blagues incessantes de qualité variable, Soly a fièrement combattu la morosité ambiante causée par les semi-retraites de Montplaisir et Provençal. TROPHÉE LUIS-MENDOZA, remis au joueur le plus persévérant - ÈVE LECLAIR: Malgré son dédain du hockey sans jambières, Leclair a fait preuve d’une grande ténacité en disputant pas moins de 28 matchs difficiles comme scoreuse. - RAPHAËL MARTIN: Après sa pire saison en carrière, Broadway est revenu en force, devenant étonnamment un joueur assez constant pour marquer 50 buts. - JEAN-FRANÇOIS PROVENÇAL: Provençal a été un modèle de persévérance durant toute la saison (JOKE, il a tout lâché après seulement deux semaines parce qu’il avait des «objectifs»). TROPHÉE CONNIE-MOREAU, remis à la recrue par excellence - ÉTIENNE ST-LAURENT (4-6-3-9): St-Laurent est venu une fois au Gymnase-de-hockey, enregistrant 9 points et 3 victoires. Pas pire. - FRANÇOIS LACHAPELLE (8-12-6-18): Lachapelle est venu deux fois au Gymnase-de-hockey, enfilant 12 buts dont 2 tours du chapeau. Pas pire pas pire. - PASCALE MARINEAU (9-5-8-13): Marineau est venue trois fois au Gymnase-de-hockey, marquant 13 points et courant partout comme une poule pas de tête. Pas pire pantoute. TROPHÉE FULTON-REED, remis au meilleur défenseur - PATRICK DUPUIS: Le remplaçant de Montplaisir au titre d’abonné au Fulton-Reed a continué de bloquer des shots en glissant par terre comme un pingouin sur la banquise. - YANNICK ÉTHIER: Avec plusieurs joueurs plus affamés de buts que jamais, Éthier a bien fait en restant derrière, bloquant des passes et checkant sa montre. - ÈVE LECLAIR: LeClair a excellé en défense grâce à sa fameuse technique empruntée aux joueurs du tournoi pee-wee de Saint-Donat: jouer du cul pour protéger la balle le long du mur. TROPHÉE GREG-GOLDBERG, remis au meilleur goaleur - JULIEN CORRIVEAU (5-3, .831): Goaleur le plus sous-estimé de la ligue, Roquette alterne entre les saisons poches et les saisons bonnes devant le filet. Celle-là était bonne. - GABRIEL DAGENAIS (10-4, .849): Le grand Gooby a torché avec les jambières, maintenant une excellente moyenne de .849, enregistrant deux blanchissages et évitant même de se casser la cheville. - ARNAUD SOLY (4-2, .829): Goaleur tout aussi sous-estimé que Corriveau, Soly a constamment fait preuve de calme devant le filet, s’avérant pas mal meilleur pour arrêter des buts que pour en scorer. TROPHÉE CHARLIE-CONWAY, remis au joueur le plus utile - PATRICK DUPUIS (23-9, 72%): Fort de sa meilleure saison offensive en carrière, Pugnace a présenté une superbe fiche de 23 victoires et 9 défaites, tout ça en passant la moitié du temps à terre. - YANNICK ÉTHIER (25-13, 66%): Riverdance a remporté un énième championnat des marqueurs par une avance digne des meilleurs jours de Wayne Gretzky, tout ça en ne faisant absolument aucune erreur sur la feuille de pointage. - RAPHAËL MARTIN (22-19, 54%): À coup de belles garnottes et de feintes sorties de nulle part, Broadway est devenu le 9e joueur de l’histoire à scorer 50 buts, tout ça en étant quasiment tout le temps lendemain de brosse. Matchs 32 à 35 de la 15e saison
Par Broadway Martin Il faisait soif est estique dans la palestre de hockey après que le CDH ait eu disputé deux joutes en malade sans change-up à cause des vacanciers Krief-Éthier-Mercier-Boucher et de l'éclopé Dupuis. D'autant plus que les goalers John et Léchapelle se faisaient avares de petits cadeaux, ce qui rendait l'affaire encore plus frustrante pour des gars comme Morel, pas nécessairement un parangon d'équilibre mental, qui fomentait déjà le plan de clancher Hubert en vélo en rinçant sa Subaru sur une rouge au coin de Des Carrières avec du monde pas attaché en arrière. Les valves du fun se sont ouvertes au troisième engagement dans une marée de buts comme on en voit rarement cette saison : un total de 16 filets, gracieuseté entre autres d'un Roquette Corriveau en feu qui avait aussi pris l'initiative de remplacer The Butcher au son en gueulant comme un vrai fou d'un bout à l'autre du terrain dans ce qui ressemblait dans sa tête au cri de Mel Gibson dans Braveheart, mais qui sortait plutôt comme Kim Thuy su'a bolle. Tout ça sans parler du double tour du chapeau de Martin pimenté par un torvisse de slap-shot sur une balle apparue comme par magie devant lui : une frappe crinquée en malade par Broadway dont la déflagration aura entrainé dans son sillage une saprée fiouse des Noël de l'ancien temps. Frrrrrrout-ping, direct entre les cannes de John, qui avait soudainement la même face qu'Elsie Lefebvre le 5 au soir. Étoile du jour : Séraphin Soly, qui lors de deux joutes magistrales à l'attaque aura distribué les passes en accumulants des points comme Sylvain Archambault accumule les plaintes : 10 à l'heure. Déception du jour : Richard Bergeron. Quel osti de beau loser. Matchs 25 à 27 de la 15e saison
Par Roquette Corriveau Cette semaine, les lettres CDH ne désignaient pas seulement le Club De Hockey, mais aussi le Courage D’un Homme (et D’une Femme). Car oui, le sang a coulé dans la palestre maudite, le sang de Pugnace, qui dans le feu de l’action n’a pas senti la sève corporelle lui couler le long du bâton. Bref, ses shorts sont rendues dégueu. Et le destin, ce sombre blagueur, punit aussi Leclair en torturant son nerf de coude d’une manière jamais vue. Bref, ces tragédies empêchèrent les joueurs de compléter leurs quatre matchs réglementaires, semant la confusion dans l’esprit obtus de Éthier, dit le Statisticien. Dans ce contexte peu propice à la rigolade, les joueurs en ont couru une bonne shot et marqué sans retenue. Lachapelle y a cristallisé son surnom, Léchapelle, plutôt contre son gré; et St-Laurent a dégringolé l’échelle des sorciers, certains évoquant de façon moqueuse Radagast le Brun, alors que votre humble reporter pencherait plutôt du côté de Pallando, un mage bleu même pas assez hot pour être dans le livre. Étoile du jour: Leclair. Bien qu’estropiée, John a gardé les buts comme on regarde sa blonde parler à un gars super beau, c’est-à-dire jalousement. Fière d’un blanchissage et d’une excellente moyenne d’arrêts, Leclair se dirige tranquillement vers le top 5 des meilleurs goalers. Déception du jour: Éthier, jadis le meilleur joueur du monde, n’est plus que l’ombre d’un tas de marde, enchaînant les performances médiocres. Guéris donc ton rhume maudit! Matchs 13 à 16 de la 15e saison Par Riverdance Éthier Mais que se passe-t-il avec le grand Magigant? Comment expliquer que le Gatinois d'adoption soit prêt à faire deux heures de route juste pour venir avoir de la misère à scorer? Où est donc passé le mojo du légendaire Cordeau, cinquième meilleur scoreur de l'histoire du CDH, triple gagnant du trophée Charlie-Conway, fils des ténèbres aux mensurations de rêve? Qu'est-il donc advenu de sa garnotte à faire frémir les jack-strap des goaleurs, de ses passes savantes à des joueurs indignes de les recevoir, de ses belles montées de Montplaisir à faire rougir d'envie Montplaisir lui-même? Rien ne va plus pour Magigant, qui déambule désormais sur le terrain comme une poule pas de tête fatiguée, coupable d'une mollesse qu'on ne lui connaissait pas et qu'on associe plutôt à des joueurs tels que Morel, des joueurs qui n'ont jamais scoré 125 points, des joueurs qui n'ont pas terminé les matchs de samedi dernier avec 499 buts en carrière, des joueurs qui n'ont pas fait rêvé toutes les petites filles du Mile-End qui l'ont aperçu une fois, en train de slapshotter dans le top, alors qu'elles venaient faire du vélo sur la butte molle du vieux Stade-de-hockey. Est-ce la fin d'une époque? Peut-être. Peut-être qu'il avait juste oublié de déjeuner, aussi. Étoile du jour: Martin. De retour après une semaine perdue à vendre des champignons (?), Broadway a bien fait à l'attaque avec 2 buts et 2 passes, avant d'étinceler devant le filet lors de deux victoires remportées en jouant à genoux. Déception du jour: LeClair. Malgré les difficultés de Cordeau, rien n'accote la piètre performance de LeClair, qui a perdu ses 4 matchs de goaleuse. Devrait-elle commencer à jouer à genoux elle aussi? |