Samedi 31 mars 2018
Matchs 34 à 37 de la 16e saison Par Julien Corriveau L’avenir du Festival Juste pour Rire étant incertain, le CDH a décidé de reprendre à son compte la fameuse Parade des jumeaux en accueillant dans ses rangs Étienne Théberge et la recrue Raphaël Thibodeau pour créer deux duos de jumeaux: les Raphaëls et les Étiennes. Unis par les liens sacrés du prénom, nos quatre comparses ont offert des performances en dents de scie, comme le veut la tradition du CDH. Théberge, efficace à l’attaque, a évité de peu le Fafard lors de ses deux premières présences à vie devant le filet. Thibodeau, sans doute le fils illégitime de mon oncle Roger Thibodeau, a montré de quel bois il se chauffait (de l’érable?) en offrant une performance digne de Jésus. CAR OUI, C’ÉTAIT LA VEILLE DE PÂQUES. Et le Christ, ricanant dans son tombeau en pensant à la face de Pierre quand il lui ressusciterait dans la face, a oublié de bénir le trio maudit Krief-Corriveau-Soly qui, rassemblés quatre fois plutôt qu’une en ce samedi saint, ont offert quatre défaites lamentables, de véritables chemins de croix menant directement à la mort du plaisir. «Père, pardonne-leur car ils ne savent pas jouer au hockey», voilà ce qu’en a pensé Jésus, notre «sauveur». Mais c’est quand même la saison d’Arnaud, ne l’oublions pas. Étoiles du jour: St-Laurent, qui a amassé 13 points en 4 matchs, dont un match de 5 buts. Remplacez le mot «point» par «grand-père dans le sirop», et voilà tout un festin du temps des sucres! Caron-Guay se mérite aussi les honneurs avec ses deux tours du chapeau (sauvant Henri-Henri de la faillite) et ses deux victoires devant les buts. Une performance que Dieu lui-même a qualifiée de «super nice». Déceptions du jour: Soly, Krief et Corriveau, avec leurs moyennes de 1 point par match, font de leur léthargie une véritable liturgie en ce jour béni, célébrant une messe morbide aux allures de Requiem. GARE AU DIVIN COURROUX! Espérons que le retour du beau temps insufflera à ces jeunes désoeuvrés une nouvelle vigueur. Samedis 17 et 24 mars 2018
Matchs 26 à 33 de la 16e saison Par Yannick Éthier 17 mars Encore une fois en déséquilibre total niveau hommes-femmes (exacerbé par l'absence des androgynes Corriveau et Morel), le Club de hockey n'a pas eu le choix d'inviter une nouvelle recrue pour gonfler ses rangs chroniquement dégarnis. Le bien barbu Théberge a donc fait ses premiers pas au CDH, premiers pas qui l'ont tellement brûlé qu'il a dû s'assoir et jouer par terre en glissant sur les foufounes pour le reste de la game. Mais le grand gaillard a quand même bien fait autant à l'attaque qu'en défense, comme le prouve le goût de métal qu'il a eu dans la bouche pendant une semaine, signe d'une belle carrière jalonnée de succès et/ou d'une crise cardiaque majeure. Étoile du jour: St-Laurent, qui a travaillé fort pour prouver à son ami Théberge qu'il n'était pas un pied de céleri, amassant 5 buts, 2 passes et 2 victoires de goaleur. Déception du jour: les deux bozos de Châteaubriand, qui ont cru (à tort) que c'était une bonne idée de flusher le CDH pour aller grattouiller la guitare et «chanter» en studio. 24 mars Toujours en manque de joueurs, le CDH a accueilli pas une, pas deux, pas trois, pas quatre (LOL je niaise, c'était trois) recrues lors d'un seul et même jour de joutes, égalant un record datant du tout début de la 3e saison, le 7 octobre 2010, soirée inoubliable qui avait marqué le début de carrière des légendaires Dupuis, Cordeau et Vertefeuille. Ont donc fait leur entrée les joueurs Gaudet-Savard et Dufour-Larouche, venus défier Mercier-Boucher au chapitre des noms de famille qui rentrent quasiment pas dans mon ficher Excel, et la joueuse Coppola, petite-fille illégitime de Francis Ford, cousine éloignée en crisse de Sofia et soeur (ou pas) d'Alexandre Coppola, un gars de mon primaire qui avait beaucoup de Lego. Les talents de passeur/passeuse de Dufour-Larouche et Coppola, ainsi que les habiletés all-around du célèbre Dadais, ont permis aux joueurs du CDH d'oublier la faible qualité des recrues récentes (oups c'est chien pour Théberge mais mon ordi est bogué pis je peux pas effacer). Étoiles du jour: Morel et Martin, qui sont allés chercher derrière un rideau, avec un timing parfait, les vieilles pads blanches de Broadway transformées pour l'occasion (la fête de Pugnace) en tiramisu à moitié congelé. Déception du jour: j'ai envie de dire Châteaubriand encore, mais je vais dire Krief, qui a été blanchi 2 fois sur 4 en plus de pu vouloir qu'on entrepose le stock chez lui. Samedis 3 février, 10 février, 17 février, 3 mars et 10 mars 2018
Matchs 6 à 25 de la 16e saison Par Julien Corriveau 3 février Ah, le 3 février... je m’en rappelle comme si ça faisait super longtemps. Le stade du CDH était survolté (problème électrique) et il était encore trop tôt pour penser à la St-Valentin. On a eu droit à de belles prestations offensives dans ces quatre matchs, gracieuseté de Passoire Corriveau, qui faisait face à un choix déchirant: bloquer des tirs ou bloquer ses orifices pour éviter le pet sauce. Il opta pour la 2e option, privant ses équipes de la victoire et le CDH d’un éventuel nouveau phénomène. Et pour finir en beauté, un photo-shoot improvisé mettant en vedette Leclair dans l’objectif d’un monsieur inconnu. Qui aurait pu refuser une telle offre? Leclair, peut-être... Étoile du jour: John Leclair, imbattue en 4 matchs. On a même une photo dans l’ordi tout collant d’un monsieur pour le prouver. Déception du jour: Roquette, qui aurait mieux fait de rester coucher (ou encore mieux, assis. Sur la bolle.) 10 février Le 10 février restera à jamais gravé dans ma mémoire. Il y a des jours comme ça où on dirait que le ciel est plus bleu, l’air plus frais, la poche moins puante; bref, une journée magique. Autant à l’attaque qu’à la défense, chacun a excellé comme jamais. Et on a tellement ri grâce à ces événements, devenus des running gags instantanés: le fameux but/recette «poteau-feu», la «1-2-3-4-Feinte!» à Krief, l’équipe «Dupuis et Frères», et tout l’argent qu’on a perdu dans la machine distribu...triste! Hahaha! Des rires, du sport et surtout de l’amitié, c’est ça le CDH! P.S. J’étais pas là. Étoile du jour: St-Laurent, qui a compté plus de buts que les autres. Déception du jour: Soly, qui a compté moins de buts que les autres. 17 février Enfin! Oui enfin! Le CDH comme il aurait toujours dû exister: sans femme. Des gars, de la sueur, des muscles, des slapshots, des coups, des câlins, de la grâce, des cris aigus, des caresses, du maquillage, des compliments: juste des affaires DE GARS. Des beaux buts? Oui. Des belles passes? En masse. Des arrêts incroyables? Plein. Des totons? Presque pas. Étoile du jour: Soly, qui avec ses deux victoires devant le filet et ses deux points par match, prouve hors de tout doute que c’est SA SAISON. Déception du jour: Dupuis, Morel et Corriveau, qui ont à peu près le même nombre de points et qui ont offert une performance correct, sans plus. Trois boulets qui commencent à être lourds à traîner. 3 mars Les femmes étant encore absentes à cause de leur VAGIN DÉFECTUEUX (probablement), la palestre du CDH s’est encore une fois emplie d’hommes virils et qui n’ont peur de rien. Ok, peut-être que Pineault (dit Tir de Pino) s’est fait bobo à son doigt en séparant les crosses qui étaient, selon ses dires, «arrangées comme des ciseaux! snif! snif!», et que Roquette a eu les larmes aux yeux en perdant sa 4e partie de suite, mais en général c’était UN VRAI FESTIVAL DE TESTOSTÉRONE (l’émission de télé, pas l’hormone). Vous voulez des stats? 44 buts! 75 passes! 8 échappées! 200 arrêts! Ont-elles rapport aux matchs qui ont été joués? NON! Pis c’est pas grave, parce l’Histoire est écrite par les vainqueurs et les vainqueurs, ce seront toujours LES HOMMES! Étoile du jour: L’Échappelle, qui malgré un surnom discutable QU’IL NE POURRA JAMAIS CHANGER, a remporté tous ses matchs autant comme gardien que joueur, prouvant aux enfants myopes autour du globe que TOUT EST POSSIBLE. Ex aequo avec Tir-de-Pino, qui a accumulé le plus de point et le moins de respect de la rencontre. Déception du jour: Roquette, dont la moyenne de point par match dégringole au même rythme que son estime de soi. 10 mars Ce n’étaient pas seulement les enfants qui étaient en relâche cette semaine, mais aussi la Déesse du Hasard, puisque les 4 séparations aléatoires des crosses ont donné à 4 reprises LES MÊMES ÉQUIPES. Consternation, déni, incrédulité: voilà des mots qui résument bien une chose: j’ai quand même du vocabulaire. Mais ils résument aussi bien l’état d’esprit des belligérants, qui n’ont pas réussi à contrecarrer le sombre dessein du destin, malgré la technique «regarde-moi dans les yeux en brassant les bâtons» de Soly et Krief. Sombre dessein, dis-je, car les deux équipes n’avaient pas l’égalité souhaitée, exactement comme Danny DeVito et Arnold Schwarzenegger dans Jumeaux. Après deux défaites sans appel, l’équipe «faible» semblait vouée à l’échec jusqu’au moment où le mot «Maraudeur» jaillit de la bouche de Caron-Guay. Les Maraudeurs étaient nés. Au pied du mur, contraints de jouer 15 min sans pause à cause de la fête à Romy, Les Maraudeurs ont relevé leurs manches courtes, ajusté leurs coquilles et ont réalisé l’impossible: gagner. Mais l’autre game, ils ont perdu comme des graines et sont redevenus les mardes qu’ils ont toujours été. Étoile du jour: L’échappelle, qui a profité du fait que Yannick est un lâche pour établir sa dominance totale des stats. Déception du jour: Roquette, qui avec ses maigres 2 buts 0 pass est en proie de devenir une des pires personnes qu’on connaît.
Samedi 27 janvier 2018 Matchs 2 à 5 de la 16e saison Par Yannick Éthier Quel samedi matin extraordinaire, spectaculaire, inoubliable! Quatre matchs plus relevés que la plus relevée prolongation du plus relevé 7e match de la plus relevée finale de la Coupe Stanley! Des matchs mémorables aux innombrables buts scorés dans le top, à terre, au milieu, sur la Terre-du-Milieu, entre les jambes, dans le trou, five-hole, big time, big goal, Biggie, Bergie, Jean Perron, en tombant, en revolant, en glissant, en Petit-Montplaisant, par one-timer, par two-timer, par old-timer, en échappée, pendant L’Échappée, pendant Fugueuse: piégée par amour, à coup de slap-shot, de snap-shot, de Snapchat, sur Chatroulette, pénis à l'air, en temps réglementaire, entre les périodes, avant les games, après les games, au Jonas, en fusillade, avant d’être fusillé, en mangeant des fusilli, en garnottant de la pointe, tout seul dans l'enclave, direct sur le goaleur, avec une crosse, après une brosse, en écoutant du Kris Kross, le linge à l’envers, le chandail des Panthers à l’endroit, les dossards en motton sur le dessus du filet, du but, du net, The Net, Sandra Bullock, Keanu Reeves, La Matrice, film de marde, but de marde, passe ratée, swing dans le beurre, vif d'esprit, tomber sur le cul, être pas bon, CDH. Vraiment, des matchs mémorables. Joke, y a rien eu de mémorable pantoute. Étoile du jour: LeClair, la seule à avoir fait quoi que ce soit de mémorable en quatre matchs, soit un blanchissage contre une grosse équipe composée de Lachapelle, Dupuis, Corriveau et des frères Nico. Déception du jour: le frère Nico Morel qui, malgré plusieurs nominations et une présence remarquée via Facetime, n'a pas gagné un seul ostie de trophée. Samedi 20 janvier 2018 Matchs 48 à 50 de la 15e saison + match 1 de la 16e saison Par Yannick Éthier C'est dans un implacable enchevêtrement d'amertume et de déception que la 15e saison du CDH s'est terminée et que la 16e a commencé. Villerois consternés de devoir se rendre au Stade-de-hockey sans Marcmobile; absence du valeureux Caron-Guay pour des motifs inconnus; échec lamentable de Broadway Martin d'atteindre, avec trois matchs à jouer et seulement deux buts à scorer, le vénérable plateau des 50 buts; déconfiture du favori de la foule, Riverdance Éthier, échappant le championnat des marqueurs par deux maigres points au profit du silencieux sniper Lachapelle; omission de souligner adéquatement le superbe blanchissage de LeClair contre les grosses pointures Éthier et Martin désespérément affamés de buts; présence d'un ostie de beau gilet des Mighty Ducks malheureusement roulé en boule sur le dessus du net au lieu d'être fièrement porté par un goaleur; discours en demi-teintes de l'animateur Soly pour inaugurer le sweet sixteen du CDH; impossibilité d'aller manger une Allée-Soleil ou un trio deux hot-dogs poutine chez Jonas après les matchs; alouette. Espérance que la 16e saison en sera une de succès plutôt que d'échecs retentissants. Étoile du jour: Lachapelle, qui aurait pu choker et échapper la première place dans la colonne des marqueurs mais qui a plutôt décidé de faire chier le statisticien (qui regrette maintenant de ne pas avoir triché et enlevé trois points à sa fiche plus tôt dans la saison). Déception du jour: le reste du CDH, qui a été lamentable à son retour au jeu après un mois et demi à rien crisser sauf manger pis boire. |